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Présentation de Mortagne sur Sèvre
MORTAGNE SUR SEVRE
Situation : 

Installée sur le coteau de la Sèvre Nantaise, Mortagne sur 
Sèvre est bâtie en amphithéâtre et s'étire sur le versant 
méridional dominant la rive droite de la rivière. Chef-lieu de 
canton, Mortagne tient la première place par sa population 
estimée au 1er janvier 2006 à 6 316 habitants, devant 
Saint-Laurent s/S (4 352 habitants) et la Verrie (3 801 
habitants). Élevée sur un sous-sol granitique, affleurant en 
maints endroits, Mortagne profite d'un site touristique très 
agréable : 12 km de rives, existence de nombreux circuits 
pédestres et d'aires de détentes aménagées par le 
département de la Vendée et la commune. 
Au croisement de RN 149 (Nantes-Poitiers) et de la RN 
160 (Angers-Les Sables d'Olonne) et sur le tracé de 
l'autoroute A87, elle participe pourtant à l'effort 
économique de ce qu'on appelle "la nébuleuse choletaise" 
incluant les communes de Nord-Vendée du haut bocage et quelques unes de Deux Sèvres. Cette situation géographique bien que ambiguë est un formidable atout pour l'essor de notre cité et demeure un exemple de dynamisme économique. 
Premier paysage de la Vendée "sur la route des vacances" elle est un argument incitatif à la découverte touristique 
de notre région. Mortagne est une étape de repos tant sur l'axe Nantes-Poitiers que celui de Paris-La côte vendéenne, confortant ainsi son rôle historique de trait d'union entre les régions, Mortagne était incluse dans cette bande de territoire désignée sous le nom de "Marches Téifaliennes" qui servait de séparation entre le Poitou et les Provinces d'Anjou et de Bretagne. 

 Plan de la ville :


Quelques adresses utiles :

 

BANQUES

 

- CAISSE D’EPARGNE

27, rue Nationale
02.51.65.18.64

- CREDIT AGRICOLE

4, place de la Roseraie
02.51.63.03.63

- CREDIT MUTUEL

Place de la Roseraie
02.51.65.12.25

 

 

GENDARMERIE

3, av. du Chaintreau - Adjudant-chef Patrick REDUREAU
02.51.65.00.21

 

 

MARCHÉ

Place Hullin
Tous les mardis matin de 8 h 30 à 12 h 30

 

 

OFFICE DE TOURISME

Avenue de la Gare
02.51.65.11.32

 

 

POSTE

Rue de la Fontaine Neuve - ALPHONSE Jean-Philippe
02.51.65.02.19

 

 

HOPITAL

1, rue Marengo - CHOLET
02.41.49.60.00

POLYCLINIQUE DU PARC

rue d’Arcole - Cholet
02.41.63.42.66

 

 

Centre de Secours

18

 

 

DENTISTES

 

- GANDON Annie, orthodontiste
- GAZEAU Jacky,
- PAVAGEAU Eric.

Centre Médical, Bellevue
02.51.65.12.92

 

 

MEDECINS

 

- BENECH Alain,
- BOUYER François,
- DAVID Dominique,
- DAVID-PILLAUD Yves

Centre Médical, Bellevue
02.51.65.11.59

- JEANNEAU Yves

1, rue Stofflet
02.51.65.12.51

 

 

PHARMACIENS

 

PHARMACIE
DELAROCHE-BUTTAVAND

Centre Commercial
02.51.65.10.15

PHARMACIE ROMEFORT

38, rue Saint-Jacques
02.51.65.12.22

 

Patrimoine :

 

Nous vous invitons à découvrir, la vieille cité mortagnaise implantée aux confins du Poitou,

face à l'Anjou et à la Bretagne. 

 

 Cette ville a été depuis le Moyen Age, à la fois :

-
Cité administrative avec siège de baronnie coiffant douze paroisses, demeure de fermiers généraux.
-
Cité religieuse avec ses églises, prieuré, aumônerie, maladrerie.
-
Cité militaire avec son château-fort et sa garnison.
-
Cité industrielle et commerciale avec ses tanneurs, filateurs, foulonniers, papetiers, teinturiers,

   gabelous, meuniers.      

 

Elle porte dans sa chair et dans ses pierres se périodes de paix (essor de l'agriculture, de l'industrie,

du commerce et du tourisme) et de guerre (invasions normandes, Guerre de Cent ans, Guerres de Religion et surtout Guerres de Vendée).

 

AUMONERIE NOTRE DAME

 

 

Ancienne maison hospitalière fondée par Eustache de Mortagne vers 1220.

 

 

 

PRIEURE ST PIERRE

 

 

Prieuré bénédictin fondé au 10e siècle, détruit en 1583, reconstruit en 1731, prison et dépôt de l'artillerie vendéenne en 1793, Hôtel de Ville depuis 1821.

 

 

 

 

CHAPELLE SAINT-LEGER

 

 

Édifié vers 1270, style gothique plantagenet, lieu de culte
des bénédictins, chapelle funéraire des Mortagne-Chemillé,
lieu de pèlerinage (Saint-Léger) (fresque-gisants).

 

 

 

 

PLACE DE LA LIBERTE

 

 

Ancienne place du Château.

 

 

 

TOUR DU CONCIERGE

 

 

Ancienne barbacane du château (12e siècle)

 

 

 

TOUR DE ANGLAIS

 

 

A remplacé le donjon primitif carré, édifié par les Anglais vers 1350, arasée sur ordre de Richelieu.

 

 

 

TOUR DU TRESOR

 

 

 

Édifiée au 12e siècle, embellie au 16e siècle, détruite en 1794,
contenait les chartes de la baronnie.

 

 

 

CHAPELLE ST-LAZARE

 

 

 

Route de Saint-Christophe "Maison de lépreux" fondée vers 1313 par Guy de Thouars, baron de Mortagne en mémoire de son épouse défunte Constance de Bretagne.
Tenue par un prieur-chanoine de l'Abbaye de Mauléon, elle fut affectée à cet usage jusqu'à la fin du 15e siècle. Tombée ensuite en commande, fut restaurée en 1951. Contient un vitrail et un chemin de croix remarquables de Van Guy.

 

 

 

PLACE HULLIN

 

 

 Cimetière du 12e au 16 siècle, Halles du 16e au 18e siècle

 

 

 

ANCIENNES PORTES

 

 

Porte du Bourneau
Porte de Bourneuf
Porte Saint-Louis
Porte de Bourbouttault

 

 

 

LOGIS AUMONT

 

 

Maison de Pierre Aumont en 1690 (blason en façade) puis Pierre Bouchet, notaire royal en 1751, enfin Michel Nivelleau, époux de Marie Angèle Bouchet, procureur de la Baronnie de Mortagne en 1785.
Michel Nivelleau fut pendant les Guerre de Vendée, d'abord membre de l'assemblée paroissiale en 1791, puis officier municipal en 1793,(sa maison fut incendiée par Marigny et Sapinaud de la Rairie lors de la prise de Mortagne en 1794. Les chefs vendéens ne voulant pas que la ville reste alors ville de garnison.

 

 

 

LE CHESNE VERT

 

 

Hostellerie tenue sur la place des Halles en 1650, par François Thomas, puis en 1702 par Pierre Loiseau, elle devint en 1751 la demeure de Me Henry Rochellet, notaire royal, puis de Guy Le Roy

 

 

 

LOGIS GILLEBERT

 

 

Logis de François Gillebert, marchand en 1581, puis de Pierre, il devint ensuite la propriété d'Eléonore Gillebert, épouse de Jacques de Hillerin en 1650, puis celle des Turpault, maîtres tisserands, originaires d'Anjou dont l'un des descendants Alexandre promut le passage du tissage artisanal au tissage industriel en développant le site industriel de Fleuriais.
Ce logis est remarquable côté jardin avec une tourelle d'époque renaissance et une cave de Moyen-Age(ne se visite pas).

 

 

 

LOGIS DES AYRAUX

 

 

Demeure de Pierre de Hillerin, seigneur de Saint-hilaire et de la Valinière en 1580, puis de son fils Pierre, sénéchal de Mortagne, époux de Claude Le Clerc de la Plissonière, elle passa ensuite aux Rompillon, famille de robe, puis aux Richardin, enfin aus Jahan dont Louis, chirurgien en 1702, René, apothicaire en 1749 et Jean-Louis , prêtre en 1785.
Cette demeure présent encore une porte de style renaissance.

 

 

 

GRAND LOGIS THIBAULT

 

 

Remarquable maison de marchands, édifiée au 16e siècle, possède côté jardin une façade avec fenêtres à meneaux, elle fut construite par Louys et Jehan Thibault marchands de draps originaires de Champagne.
Elle devint ensuite propriété de René Alayre, notaire royal, puis d'Esprit Paul, apothicaire en 1687.
Propriété de René Boutillier de la Cheze au début du 18e siècle, il la donne à sa fille Marguerite, épouse de Jean-Batiste Hullin, son fils Prosper, médecin, en hérita. Il loua cette maison en 1799 à la Gendarmerie (d'où le nom "la Caserne")
le 18 septembre 1823, la Duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, venue présider au Mont des Alouettes le rassemblement d 100000 vendéens en armes, y coucha.

 

 

 

LOGIS DE VAUGIRAULT

 

 

Demeure de ville de de Vaugiraud, elle fut d'abords la propriété de Michel de Vaugiraud, en 1427, garde du Château de Mortagne puis de ses descendants dont François-Antoirne, lieutenant des vaisseaux du Roi qui périt en mer en 1624 et de Charles seigneur de Logerie, tué par les Huguenots à Nesmy en 1622.
François de Vaugiraud prieur de Saint-André, céda cette demeure en 1650 à Mathieu Foulonneau. Elle fur vendue ensuite à Mizael de Bracquard, puis à Nicolas Pelon , sieur des Foussetieres, procureur fiscal de la Baronnie de Mortagne en 1702.

 

 

 

AUBERGE DE L'ECU DE BRETAGNE

 

 

Auberge accolée à la Porte du Bourbouttault, elle fut successivement tenue par en 1650 par Pierre Boileau, en 1702 par Nicolas Guicher, ensuite par Jacques Thibaud, en 1751 par Mathieu Morand et enfin par Pierre Ambroise Legendre, en 1785, qui possédait également le logis de Queue de la Morue.

 

 

 

LOGIS DU BRANDAGE

 

 

Ce logis appartenait en 1471 à Pierre Gauvain écuyer, seigneur du Branday et la Gauvinière, capitaine du Château de Mortagne, puis en 1502 à son fils François de Gauvain écuyer, époux de Renée Gaillard, procureur fiscal de Thouars. En 1535, sa veuve passe acte de vente en son hôtel de Mortagne et partage ses biens entre ses cinq enfants dont Jacques, sénéchal de Mauléon, décédé en 1590. Fut ensuite propriété de Louis Rompillon, notaire royal en 1650, puis de Louis Soulard de la Roche, sénéchal de Chambretaud, notaire et procureur de la Cour de Mortagne.
Sa fille Marie, épouse de Jacques-Grégoire Boutiller du Coin, fut guillotinée à Nantes 1794.

 

 

 

LOGIS DE BEAUREGARD ET DE STe-ANNE

 

 

Propriété de Pierre Raison, Chirurgien en 1600, puis de Jacques des Fontaines, médecin, venu de Champagne en 1650 et d'André des Fontaines, chirurgien en 1702. Devint ensuite la demeure de Gabriel Gillebert notaire et procureur fiscal, puis en 1785 d'Esprit Fournier maître poislier, officier municipal en 1793. Cette maison fut la première incendiée par Marigny en avril 1794 lors de son aussault de Mortagne.
Beauregard possède : un très beau porche portant au linteau les initiales 17MB93, une porte de style Louis XIII, un escalier intérieur de la même époque (ne se visite pas).Cet historique est commun avec celui du logis Ste-Anne.

 

 

 

LOGIS DES TROIS ROYS

 

 

Maison de ville des Leclerc de la Plisson-nière en 1650, elle devint en 1702 la première école fondée par les Dames Chevez, dirigée à partir de 1751 par les soeurs de la Sagesse. E n 1793, transformée en hôpital les soeurs y soignèrent tant les blessés vendéens que républicains. Affectée à une usage de prison et de corps de garde en 1798, elle fut restituée aux Soeurs en 1802, puis transférée à la Commune en 1902.

 

 

 

LOGIS LESVIN

 

 

Cette belle maison noble du 18e siècle était originairement la demeure de Simon Verdon, époux de Guyonne Robert, conseiller du Roi, fermier général en 1580 de la maison abbatiale de la Haye (M et L), puis de René Verdon seigneur de l'Aujardière, époux de Françoise Morin en 1629. Elle passa en 1702 à la famille Baudry d'Asson, puis en 1751 à René-Marin Boutillier de la Cheze, sénéchal de Bazoges, régisseur de Baronnie de Mortagne, père de l'auteur des "Mémoires d'un Père à ses enfants" qui relate la vie mortagnaise pendant la période révolutionnaire de 1793.

 

 

 

LOGIS LE CAMUS

 

 

Maison de marchands, au Moyen-Age, elle a la particularité de posséder deux façades, l'une du 18e sur rue, l'autre à l'intérieur du 16e avec arcades.
Propriété de Mathieu Le Camus, négociant en toiles, originaire de la région de Fougères (Bretagne) en 1587.

 

 

 

LOGIS DE LA MORANDIERS ET D'ESPIOT

 

 

Maison de ville de Lorens Grenee, garde au Château de Mortagne, en 1438, puis des Charrier des Granges au 16e siècle, elle passa ensuite aux Hillirerin, noblesse de robe mortagnaise, au 16e et 18e siècle, puis aux de Fontaine des Frouschetières aux 17e et 18e siècle dont la plus célèbre fut Guy, capitaine de l'armée de Condé qui participa à la bataille de Senerfen en 1683. Son fils, Pierre de Fontaine fut en 1714, secrétaire des finances de Mme de Berry, fille du Roi. Son épouse est enterrée dans l'église de Mortagne, près des fonds baptismaux. Une de leurs filles, Modeste a été massacrée à Angers en 1793. Cette demeure fut ensuite celle d'hommes de loi mortagnais. Cet historique est commun avec celui du Logis d'Espiot.

 

 

 

LOGIS POITEVIN (OU DES LANDES)

 

 

Demeure en 1573 de René Poictevin, seigneur de la Martinière, puis Jehan Poictevin en 1650 et de Jacques de Rangot en 1702. Elle passa ensuite à Charles Chauvière, procureur fiscal en 1751, puis à Marie-Jacquette Boutillier, veuve de Jean-Gabriel de Vaugiraux, arrêtée en 1793, fut déportée et mout dans les prisons de Doué-la-fontaine.
Son fils Pierre fut nommé colonel de garde nationale mortagnaise en 1789. Son autre fils Auguste fut major général de l'armée de Charette en 1975 et Suzannet en 1799. Son troisième fils, Jean, rejoignit également Charette en 1794.

 

 

 

LE LYON D'OR

 

 

Demeure de Gabrile Gasny en 1650, puis des héritiers de Jean de Hillerin, elle devint ensuite propriété d'Etienne Daniaud régent (maître d'école) qui y établit un pensionnat.
Vendue en 1702 à Gabrile Charbonneau de l'Echasserie, elle fut ensuite la demeure de René Sapinaud de Boishuguet en 1785. Les Sapinaud se sont particulièrement illustrés pendant les Guerres de Vendée à partir de 1793.
La plus célèbre, fut Louis, chef de l'armée vendéenne du Centre, qui contraint les républicains mortagnais à déposer les armes le 15 mars 1793 a établi en ville une garnison vendéenne, une prison et un dépôt de l'artillerie sous les ordres de Marigny.

 

 

 

LOGIS MAUPILLIER

 

 

Demeure initialement appelée "Corne de Cerf" de Jehan Le Camus, marchand de toiles originaire de Bretagne, en 1600, puis de Pierre Pelon, également marchand de toiles, elle fur ensuite la propriété de Nicolas Pelon sieur de la Renollière, procureur en 1650, époux d'Anne de Hillerin, chargé de percevoir les impôts relevés dans les aveux.
Passa ensuite à Pierre Maupillier, époux d'Yvonne Gourdon puis à Mathurin et Jacques Maupillier. Ces Maupillier sont les ancêtres du personnage qui sert de trame au spectacle du Puy du Fou.

 

 

 

LOGIS DE LA QUEUE DE MORUE

 

 

Demeure de Jehan Baudry du Chastelier, désigné à la garde du Château de Mortagne en 1489, elle passa ensuite aux Boux du Teil, dont Mathurin, maire de Nantes en 1648.
Au 18e siècle, elle fut propriété des Le Gendre dont Ambroise, marchand cirier, puis de son fils Pierre, Président de la Fabrique en 1791, décédé lors de la Virées de Galerne 1793.
Cette demeure possédait des cheminées d'époque Louis XIII, malheureusement démontées en 1970, ainsi qu'une petite archère.

 

 

 

GRAND LOGIS DU GARAFIN

 

 

En 1521, logis de Jean de Hillerin, qui servit Louis XII, puis François 1er pendant les guerres d'Italie et qui fur tué à Brignolles avec l'armée de René de Montjean.
Passa ensuite à Marie de Hillerin, épouse d'Isaie de Lannel, seigneur de la Bonnelière. Devint ensuite, au 18e siècle, propriété des Hullin dont Pierre, apothicaire, puis de Jean-Louis Hullin de Garafin, notaire royal, second maire républicain de Mortagne en 1794. Elle resta dans cette famille de médecins jusqu'au début du 20e siècle.

 

 

 

LOGIS DE TIREPOINT

 

 

 En 1567, demeure de Matthieu de Lavau, écuyer, garde du Château de Mortagne, passa ensuite successivement à Jean Normand, maître tanneur, puis à René Corneille en 1650, à Jacques Clemenceau, médecin, ancêtre Georges Clemenceau, puis par alliance à Jacques Bouteillier du Coin, sénéchal de Mortagne en1785, membre de l'Assemblée du Tiers-Etat à Poitiers, premier maire de Mortagne en 1790, arrêté à Nantes en 1794, guillotiné sur ordre de Carrier, place du Bouffai. Cette maison servit de demeure en 1794. Pendant la Commune, Georges Clemenceau s'y réfugia.